Lundi 28 Sept. Beautiful day. Le diner est open. La prep bat son plein. Le gratin de patate et de choux fleurs sont en route ainsi que les poivrons rouges et je ne parle pas de la soupe de gourgette qui mijotent. Trois jeunes demoiselle sont assises dehors entrain de se partager un french toast. La vie suit son cours. La rue est calme. Quatre jours que je n ai pas fume un petard. Un exploit. Besoin de garder la tete fraiche. Pas envie d etre parano. C est pas facile les separations.
C est comme si on assister a sa propre mort. L amour c est comme la drogue. Si t en prend trop ca t intoxique. Pour t en sortir il faut couper les ponts. On ferme tout. Juste garder en soi le positif de l histoire. Je n ai ni de haine ni de rancoeur. Cela sert a rien. Mais il faut fermer le livre. Alors c est que je fait. Question de survie. Cela fait treize ans que je suis a New York. Maintenant. On va voir si le chiffre 13 porte bonheur ou malheur.
J ai toujours aime a me complaindre dans la tristesse. Ca t ouvre d autre voie. Notament la poesie de l absurde. Et si tu restes avec toi meme. Au moins t es pas decu. Malgres tout j mange plus j dors plus et j ai la petite boule a l estomac. Mais bon qui vivra verra.
Monday, September 28, 2009
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